Scène 1 : Hervé/Jean-Claude
Hervé est à la machine avec sa valise et son manteau, il commande un café. Jean-Claude arrive par l'ascenseur en même tenue.
Jean-Claude (content) : Salut Hervé !
Hervé : Salut Jean-Claude !
Jean-Claude : Ca va ?
Hervé : Ouais !
Jean-Claude essuie la table à coté et pose sa mallette.
Hervé : Oh la vache, t'as fait péter la mallette !
Jean-Claude : Ah bah attend eh ! C'est normal, vus les documents confidentiels que l'on me fait transporter, j'ai été obligé de passer à la mallette à code.
Hervé : Et t'as oublié le code !
Jean-Claude : Bah ouais !
Hervé ricane.
Jean-Claude : Comment t'as deviné ?
Hervé : Bah attends je te connaîs Jean-Claude, alors attends !
Hervé essaye de trouver le code.
Jean-Claude : Non mais attends, là tu peux te brosser, le vendeur a dit qu'il y a plus de neuf millions de possibilités.
Hervé : Non, non, je te connais. Trois fois zéro, trois fois zéro, voilà ! Alors c'est quoi ces dossiers.
Hervé réussit à ouvrir et tombe sur des image pornographiques. Jean-Claude referme immédiatement, Hervé rigole.
Hervé : Ah, ah, touffu le dossier !
Jean-Claude : C'est confidentiel. C'est... c'est... c'est, c'est le dossier Brotox.
Hervé : Ouais tu me le prêteras ?
Jean-Claude : Ouais mais...
GENERIQUE DE DEBUT
Scène 2 : Hervé/Jean-Claude
Hervé boit un café en lisant le journal, Jean-Claude arrive en courant avec une photo.
Jean-Claude : Hervé, Hervé !
Jean-Claude rigole.
Hervé : Quoi ?
Jean-Claude : Regarde ce que j'ai retrouvé coincé dans le fax !
Il lui montre la photo et rigole de bon coeur.
Hervé : C'est quoi ?
Jean-Claude s'arrête de rire.
Jean-Claude : Quoi qu'est-ce que c'est ! Mais enfin tu vois pas là ce que c'est ? Il y a quelqu'un qui s'est assis sur la photocopieuse pour se photographier le... le.
Hervé : Non c'est pas vrai !
Jean-Claude (à voix basse) : Et puis après il l'a faxé à quelqu'un.
Hervé : Oh mais c'est incroyable ! Mais t'es sur de toi là ?
Jean-Claude : Bah attends dis moi eh, je sais reconnaitre un cul quand il passe, je suis un expert hein !
Hervé : Eh bah dis donc, il faut vraiment être vicieux là quand même.
Jean-Claude : Ah ouais là !
Scène 3 : Hervé/Jean-Claude
Hervé et Jean-Claude contemplent la photo.
Hervé : Mais ça, ça peut pas être un voisin, c'est forcément quelqu'un d'ici mais qui là, sans déconner.
Jean-Claude : Mais moi j'ai ma petite idée, admire la déduction.
Hervé : Ouais.
Jean-Claude : Déjà on écarte les femmes de moins de trente ans parce que ça... ça... c'est un cul qu'est charpenté, attention ça c'est de la fesse qui a roulé sa bosse mon pote !
Hervé : Ouais peut-être, ouais.
Jean-Claude : Ah bah oui, bien sûr ! Tu vois que c'est trop massif pour être un signe de jeune fille, ok !
Hervé : Mais tout ça là, c'est des poils ça !
Jean-Claude : Oà ?
Hervé : Quoi où, partout la, tout ça là ! c'est des poils ça. Ecoute bien monsieur le prix nobel de la fesse, moi je vais te dire, ça c'est les fesses d'un homme ça.
Jean-Claude : Tu déconnes ?
Hervé : Ah non, attends j'en suis sûr.
Jean-Claude : Ah non mais alors là, il faut vraiment être vicieux.
Hervé : Ouais c'est...
Scène 4 : Hervé/Jean-Claude/Philippe
Hervé, Jean-Claude et Philippe sont devant la machine avec la photo.
Jean-Claude (à Philippe) : Mais on sait que c'est toi ! Dis donc il faut vraiment être un gros vicieux quand même, hein.
Philippe soupir.
Hervé : Ouais, ouais. Ce côté massif charpenté c'est évident, quoi avoue !
Philippe : Massif charpenté ! Mais d'abord on voit rien sur ton truc, puis tu vas me les regardés, (se touchant les fesses) ça me ressemble pas du tout ! Faut vraiment pas être physionomiste.
Jean-Claude : Pas être physionomiste, pas être physionomiste, mais ça c'est normal, c'est la glace qui écrase et puis ça donne un petit côté plissé la vitre !
Philippe soupire de nouveau.
Jean-Claude : Alors ! Et puis ça, ça serait pas une petite marque d'élastique ça, laissé par un...
Hervé : Ah oui, oui, oui c'est slip en cuir que vous mettez vous autres pour aller danser !
Jean-Claude : Voilà ! Eh le truc qui moule bien les... le cow-boy des Village People il en avait un !
Philippe : Oui bah l'indien aussi il en avait un !
Hervé : Exactement !
Jean-Claude : Bah voilà !
Jean-Guy sort des toilettes.
Jean-Guy : De quel indien vous parlez là, hein ?
Hervé cache la photo.
Jean-Claude : De quel indien ?
Hervé : Heu... c'est un ami de Philippe.
Jean-Guy : Ah oui un... au fait, faut faire réparer le fax il bourre, j'avais envoyé à mon medecin une photocopie de la radio des poumons de mon petit dernier, c'est resté coincé. Ce serait gentil de vous en occuper hein !
Philippe se met à rire. Hervé et Jean-Claude sont genés.
Jean-Claude : Quoi ?
Hervé : Bravo le Sherlock Holmes du cul, des poumons d'enfant en plus ! Tu me dégoûtes.
Hervé lui rend la photo et s'en va.
Philippe (rigolant) : Bien joué Jean-Claude !
Jean-Claude : Bien joué.
Jean-Claude regarde mieux la photo. Hervé et Philippe s'en vont.
Hervé (à Philippe) : Oh t'emballe pas toi non plus !
Philippe (rigolant) : Oh mais c'est con quand même !
Jean-Claude est tout seul.
Jean-Claude (à lui-même) : Oui alors évidement peut-être comme ça effectivement. Bon il est pourri son gosse en tout cas.
Il range la photo.
GENERIQUE DE FIN
Scène 5 : Jean-Claude
Jean-Claude commande un café. Hervé arrive avec une photo.
Hervé : Oh Jean-Claude !
Jean-Claude : Quoi ?
Hervé : Regarde ce que j'ai trouvé sur internet ! Regarde il y en a pleins d'autres, regarde !
Jean-Claude : Mais qu'est-ce que c'est ?
Hervé : C'est une radio du col du fémur de l'Abbé Pierre. Ah ça t'excite alors ?
Jean-Claude : Super drôle !
Hervé rigole. Jean-Claude s'en va avec la photo.
Hervé : Mais reviens Jean-Claude, il y en a pleins d'autres. Il y a le genou de Line Renaud, la vésicule de Mitterrand.
Hervé est tout seul, il regarde derrière lui.
Hervé (à lui-même) : Il est parti avec quand même ! Il faut vraiment être vicieux.
FIN