Avec son spectacle «Tous les chemins mènent aux Roms», Yvan Le Bolloc'h avait, avant tout le monde, pris le contre-pied des mesures «estivales» de Nicolas Sarkozy. Pas étonnant, le natif de Brest est un frondeur, un as du métissage, un artiste qui ferait danser un vaisselier breton avec la «rumba flamenca» de son groupe «Ma guitare s'appelle reviens». Et un comédien hilarant quand il enfile le costard de Jean-Claude Convenant, le commercial «destroy» de la série Caméra Café. Le public adhère, particulièrement dans notre région. Il serait aujourd'hui l'une des personnalités bretonnes préférées des Bretons, après Olivier de Kersauson et Patrick Poivre d'Arvor. Yvan Le Bolloc'h est flatté. «Chaque fois que je suis venu en Bretagne avec mon groupe, j'ai ressenti quelque chose de très fort. J'y amène, pourtant, des sonorités musicales plutôt du Sud, pas forcément en rapport avec la Bretagne. Mais quelque chose d'incroyable se passe, que ce soit aux Jeudis du Port de Brest il y a trois étés, ou à Penmarc'h et Concarneau, plus récemment. À chaque fois, je sens quelque chose que je ne retrouve pas ailleurs. Et où que j'aille, je ne m'ennuie jamais quand je croise un Breton, que ce soit à Palavas-Les-Flots ou à New York».
source : letelegramme.com